Logo Kanton Bern / Canton de BerneService de lutte contre la violence domestique

Faits et chiffres

Dans le canton de Berne, la police est appelée à l'aide trois ou quatre fois par jour pour cause de violence domestique. La violence est un phénomène qui intervient souvent dans l'ombre. Elle peut toucher n'importe qui, indépendamment du sexe, de l'âge et du statut social.

Un phénomène très répandu en Suisse

Toutes les deux semaines environ, une personne est tuée par un membre de sa famille ou par un ou une (ex-)partenaire, et une tentative d'homicide est enregistrée chaque semaine en moyenne. Ceci n'est que la pointe visible de l'iceberg: les violences domestiques ont souvent lieu dans l'ombre et restent invisibles.

Nombreuses sont les personnes concernées qui ne s'adressent pas à la police. Des études ont démontré qu'une femme sur cinq fait l'objet de violences domestiques au moins une fois dans sa vie. Les cas non recensés sont bien plus nombreux que les cas connus, de sorte que les autorités ne sont souvent pas mises au courant des cas de violence domestique.

  • Pour tout renseignement complémentaire, consultez les feuilles d'information élaborées par le Bureau fédéral de l'égalité entre femmes et hommes.

Un phénomène qui concerne adultes et enfants

La violence domestique se produit le plus souvent au sein de couples d'adultes. Elle peut néanmoins aussi intervenir entre des parents et leurs enfants, entre d'autres membres de la famille ou au sein de couples d'adolescents.

La plupart du temps, la personne exerçant la violence est un homme et la victime est une femme. D'autres configurations sont toutefois possibles. Il arrive par exemple qu'une femme soit l'auteure des violences et que l'homme soit la victime. Dans le canton de Berne, les enfants sont touchés dans plus de la moitié des interventions policières pour violence domestique. Les personnes âgées aussi peuvent être victimes de négligence et de maltraitance dans le contexte domestique.

Facteurs de risque

La violence domestique survient dans toutes les couches sociales. Il existe cependant des facteurs de risque qui peuvent favoriser sa survenance, comme des violences subies pendant l'enfance, l'absence de stratégies de gestion du stress et de résolution des conflits, une consommation abusive de stupéfiants, un rapport de force déséquilibré au sein du couple, des idées patriarcales, l'inégalité des genres, l'isolement social, des insécurités existentielles ou un environnement qui encourage la violence.

Chiffres

Vous trouverez les chiffres actuels dans la statistique policière de la criminalité bernoise, la statistique de l'aide aux victimes (pas disponible en ligne pour l'heure) et le rapport annuel concernant la violence domestique dans le canton de Berne. Pour ce qui est des chiffres à l'échelle nationale, veuillez consulter les recensements de l'Office fédéral de la statistique sur la violence domestique.

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